Shopping à Bergerac
Par une amie, nous avions entendu parler de « More than soap », une petite entreprise artisanale qui produit des savons de rêve vendus ensuite par correspondance, mais aussi dans un petit magasin de la vieille ville de Bergerac. C’est Nia, une aromathérapeute du Pays de Galles qui fabrique les savons, et son mari Karim conseille les clients dans le magasin. Entrer dans la boutique est une expérience sensorielle vraiment formidable : les parfums sont extraordinaires et les produits présentés un véritable régal pour les yeux. On a vite fait d’oublier le trajet, certes assez long, pour venir là depuis le Médoc. Savons et produits pour le bain sont faits exclusivement avec des éléments naturels et laissent sur la peau une sensation très agréable, une douceur de velours. Mais le plus étonnant, ce sont les plus de 60 combinaisons différentes des parfums des savons : des parfums qui vont du « sucré » au « vert », tels que chocolat-cannelle, betterave et céleri, fraise, artichaut ou pâte d’amande. On va de surprise en surprise. Dans le magasin, les odeurs enivrent, il faut faire attention à ne pas tout acheter ! Karim coupe les pains de savon à la demande, ils sont vendus au poids, 100 g coûtent environ 6 €. Nia fabrique ses savons à la main depuis 20 ans, d’abord au Pays de Galles puis, depuis 2006, à Bergerac, et elle réalise sans cesse de nouvelles créations. Sur le site internet http://www.passion-savon.fr/, vous pourrez trouver davantage d’informations sur sa production. Toutefois, la visite du magasin est un véritable luxe olfactif qu’il faut s’offrir, d’autant plus que Bergerac mérite vraiment le détour.
2019 Christian Büttner (Saint-Vivien), traduction : Jacqueline Tabuteau
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2020
11 ans plus tard : les savons de Nia existent toujours, même si elle a dû changer le nom de l’entreprise en SAVONNIA et s’installer à Issac. La qualité des savons est restée la même et la boutique-internet propose un large choix de produits. C’est toujours un bonheur de profiter des créations de Nia.
Elke Schwichtenberg / Christian Büttner