Adieu des bergers à la sainte famille (Hector Berlioz, 1803 - 1869)
"L'Enfance du Christ, op. 25 est une « trilogie sacrée pour solistes, chœur, orchestre et orgue » de Hector Berlioz créée le 10 Décembre 1854 à Paris. Voulant s'essayer au genre médiéval du théâtre religieux et redoutant un échec, il créa l'œuvre sous le nom de Pierre Ducré. Ce n'est qu'après que L'enfance du Christ a connu le succès que Berlioz dévoila qu'il en était l'auteur."(wikipédia)
→ parolesÔ NUIT (Tanguy Dionis du Séjour, 1981 -)
ADORATION EUCHARISTIQUE
→ parolesEl Grillo (Josquin Des Prez, vers 1440 - 1521)
Pendant le xvie siècle, Josquin a graduellement acquis la réputation de plus grand compositeur de l'époque. La maîtrise de sa technique et de son expression étaient universellement admirées et imitées. Des auteurs aussi divers que Baldassare Castiglione ou Martin Luther ont écrit au sujet de sa réputation et de sa renommée. Des théoriciens comme Glaréan et Gioseffo Zarlino ont jugé son style comme le meilleur représentant de la perfection... (source : wikipédia)
→ parolesIl est bel et bon (Pierre Passereau, vers 1509 - 1547)
On ne sait presque rien de lui. D'après François-Joseph Fétis il aurait été prêtre à l'église Saint-Jacques-la-Boucherie à Paris, puis ténor dans la chapelle du duc d'Angoulême (le futur François Ier). Il occupera ensuite le même poste à la cathédrale de Cambrai, de 1525 à 1530, pour devenir, vers 1536, chantre à la cathédrale de Bourges.. (source : wikipédia)
→ paroles
Scarborough Fair (chanson folklorique anglaise à l’époque médiévale)
Dans les paroles de Scarborough Fair, un jeune homme demande à l’auditeur d’être son messager auprès de son ancienne amoureuse et de lui demander
de réaliser des tâches impossibles. Il ajoute que si elle peut les accomplir, il la reprendra. En réponse, la jeune femme exige que l’homme réalise
lui aussi au préalable une série de tâches impossibles : elle accomplira ses tâches lorsqu’il accomplira les siennes. (source : klerviamusic)
Bourrée, version Swingle Singers (Johann Sebastian Bach, 1685 - 1750)
de la Suite anglaise n° 2 en la mineur, BWV 807
Prélude, Allemande, Courante, Sarabande, Les agréments de la même Sarabande, Bourrée I alternativement, Bourrée II, Gigue.
À l'évidence, « on ne découvre quasi aucun trait anglais dans les six suites. Bach s'y conforme à la tradition de la suite allemande qui,
durant la seconde moitié du XVIIe siècle, avait importé de France quatre danses : l'allemande, la courante, la sarabande et la gigue ;
intercalant entre la sarabande et la gigue des Galanterien facultatives (danses ou mouvements dansants différant du caractère des principales
sections) et faisant précéder le tout d'une section d'introduction. » (source : wikipedia)
Hoy Comamos (Juan del Encina, 1468 - 1529)
Il appartient, avec Juan de Anchieta entre autres, à la première époque de ce que l'on appelle l'école polyphonique castillane, une des plus
importantes d'Espagne, et qui représente le meilleur de la tradition polyphonique de ce pays; il est considéré comme un des pères du théâtre
espagnol. Il atteint des sommets dans ses gloses et villancicos...Ce sont des chansons profanes, d'origine populaire. Elle était chanté par les
villanos, habitants des villas, d'où le nom de villancico. Elle est composé d'un chœur et de quelques couplets. Elle était chanté dans
les fêtes de villages ou de villas. Il fut très populaire en Espagne entre le 15ème et le 18ème siècle.
Chi la gagliarda (Baldassare Donato, 1530 - 1603)
Sa contribution majeure à l'histoire de la musique est dans le développement d'une forme profane connue sous le nom de villanella, une forme
plus légère que le madrigal et d'origine napolitaine. Certaines de ces pièces ont pu être destinées à la danse, et elles étaient évidemment
populaires. Elles sont similaires à la chanson française, ont souvent une mélodie facilement mémorisable, contiennent des rythmes vigoureux,
et évitent la complexité polyphonique et chromatique du madrigal du milieu du siècle.
Fanchon (Gabriel-Charles de Lattaignant)
Elle a été écrite par l'abbé Gabriel-Charles de Lattaignant en 1757, et il s'était largement inspiré des paroles d'origine. Le prolifique abbé
est l'auteur de milliers de vers et on lui attribue les paroles de J'ai du bon tabac. Si Fanchon est populaire en cette année 1800, c’est que
le théâtre du Vaudeville vient de faire jouer 400 fois de suite, un record pour l’époque, Fanchon la vielleuse, une pièce écrite par Jean-Nicolas
Bouilly et Joseph-Marie Pain et mise en musique par Joseph-Denis Doche, chef d’orchestre du théâtre. Bouilly, surnommé par ses contemporains
“Lacrymal”, racontait de manière romancée l’histoire d’une chanteuse des rues nommée Fanchon, célèbre dans la décennie 1760. La légende populaire
voulait qu’elle ait fait fortune pour se retirer et pratiquer la charité. On comprend alors mieux pourquoi Lasalle entonna Fanchon un soir de
victoire, la chanson était alors effectivement sur toutes les lèvres. D’ailleurs Lasalle était musicien puisqu’on retrouva dans ses cantines après
sa mort, une flûte et deux flageolets.
Fanchon est probablement une des plus appréciées du répertoire des soldats. Elle est une des rares chansons des soldats de l'ancienne monarchie à
avoir survécu à la Révolution, pour rester populaire après la Grande Guerre et se maintenir dans les recueils, comme dans les enregistrements militaires
au début du XXIe siècle.
Ce moys de may (Clément Janequin, 1485 - 1558)
Clément Janequin est considéré comme un des plus grands maîtres français de la première moitié du XVIe siècle ; sa production a dépassé 400 œuvres.
Il est surtout connu pour ses chansons, au nombre de 250 environ...En dehors de ses chansons descriptives, son répertoire se partage entre les chansons
rustiques, narratives, galantes, et les épigrammes érotiques ou satiriques.
Dindirín, dindirín (anonyme, environ 1500)
→ paroles
Quand mon mari vient de dehors (Roland de Lassus ou Orlando di Lasso, 1532 - 1594)
Roland de Lassus est l'un des compositeurs les plus prolifiques, polyvalents et universels de la Renaissance tardive. Il a écrit plus de
2 000 œuvres dans tous les genres en latin, français, italien et allemand. Il s'agit notamment de 530 motets, 175 madrigaux italiens et
villanelle, 150 chansons françaises et 90 lieder allemands. On n'a pas de traces de musique strictement instrumentale : une absence intéressante
pour un compositeur par ailleurs si ambitieux et prolifique, à une époque où la musique instrumentale était devenue partout en Europe, une
forme importante d'expression...
(source : wikipédia)
Amor vittorioso (Giovanni Giacomo Gastoldi, 1553 - 1609)
Né en Lombardie, Gastoldi est venu à Mantoue avec son père Manfredo Gastoldi, où il a reçu sa formation musicale et étudié la théologie
comme enfant de chœur à la Basilique de Santa Barbara. En 1572 Gastoldi devint sous-diacre, en 1574 diacre et un an plus tard il fut ordonné
prêtre. Gastoldi a reçu des avantages, dont l'obligation de donner des cours de chant aux garçons de la chorale.
En tant que membre du groupe, il participe à la composition du répertoire souhaité par le duc Guglielmo Gonzaga (qui est également compositeur).
Une tentative du cardinal Karl Borromäus d'amener Gastoldi à Milan en 1582 a échoué.
En plus de ses activités à S. Barbara, il composa de nombreuses œuvres laïques importantes pour les besoins de la cour du prince Vincenzo I.
Gonzaga, qui régnait depuis 1588, à cette époque, d'importants compositeurs tels que Benedetto Pallavicino (vers 1551-1601) et le jeune Claudio
Monteverdi étaient actifs dans cette cour.
La mort du cerf - trompe et chant (Gustave Rochard, 1866-1924)
La trompe de chasse est par excellence un instrument français. Elle est, dans son genre, aussi exotique pour des étrangers que peuvent l'être la
cornemuse écossaise, la balalaïka russe ou le bandonéon du tango argentin. Instrument de plein air, la trompe de chasse est aussi un instrument
de musique baroque qui atteint la forme que nous connaissons au début du 18ème siècle, sous le règne de Louis XV. Trop souvent réduite à son utilité
sur le terrain et son usage dans le cérémonial de la vènerie, sa grande puissance d'émotion mérite une pleine reconnaissance musicale.
Tanzen und Springen (Hans Leo Haßler, 1564-1612)
Hassler fut un précurseur de l'art vocal allemand. Son héritage créatif fut très riche pour ses successeurs et ses contemporains. Ce musicien
inaugura la "période italienne" de la chanson allemande. Il contribua certainement à l'évolution de son pays vers le chant solo accompagné (la
monodie accompagnée), en pratiquant l'écriture homophone, notamment dans ses chansons à danser. D'une manière générale, il donna à son œuvre
plus de place au style harmonique qu'à la polyphonie. Malgré tout, il contribua également au développement et au raffinement de ce nouveau style
polyphonique en Allemagne et à l'émancipation de l'expression émotive du style vénitien à travers le nouveau style germanique. Son style propre
s'exprime d'une manière particulièrement prononcée dans ses chansons à danser.
Tant que vivrait (Claudin de Sermisy, 1495-1562)
Claudin de Sermisy est un compositeur français né autour de 1495, probablement à Sermaize dans l'Oise, d'où son nom, et mort le 13 octobre
1562 à Paris. Il sert comme clerc, chantre puis maître de chapelle sous Louis XII (1462-1515), François Ier (1494-1547), Henri II et François
II, il a publié trois livres de motets, onze messes et une passion, mais il est surtout connu pour les quelque 160 chansons polyphoniques
que l'on retrouve dans de nombreuses anthologies.
L'amour de moy (anonyme)
Tout au long du Moyen-Age et de l'époque médiévale, l'Amour est resté un des thèmes favoris des troubadours, jongleurs, poètes, écrivains et
musiciens... Cette chanson est un poème du XIVe siècle dont l'auteur est hélas resté anonyme.
Pavane (Thoinot Arbeau, 1520-1595)
Belle qui tiens ma vie est une pavane pour 4 voix (accompagnée d'un tambourin) composée par Thoinot Arbeau (1520-1595), chanoine de
Langres,
dans son traité de danse l'Orchésographie paru en 1589. Le texte célèbre l'amour courtois entre un homme et sa bien-aimée. Il s'agit d'une pièce
que l'on retrouve régulièrement au répertoire d'interprètes contemporains de musique ancienne.
Dans le traité de danse d'Arbeau, Belle qui tiens ma vie est donnée comme exemple de pavane, une danse de cour lente, près du sol et exécutée
par des couples disposés en cortège. Toutefois contrairement à l'usage, cette pavane n'est pas suivie d'une gaillarde.
Villanella (Giovanni Leonardo Dell'Arpa, 1530-1602)
Villanella ch'all'acqua vai est une "villanella napolitaine" du XVIe siècle, d'une élégance et d'un raffinement extraordinaires. Une vraie perle.
Cinq cents ans plus tard, il est encore très agréable à l'oreille de l'auditeur moderne, à tel point qu'il est encore interprété par des artistes
aux goûts raffinés. C'est une composition très courte, avec quelques versets, mais d'une beauté extraordinaire.
L'image évoquée est celle d'un environnement rural, avec un homme qui voit de loin la femme dont il est secrètement amoureux. Cachée (peut-être
derrière un arbre), il la regarde en allant au puits chercher de l'eau. L'homme n'a pas le courage de se déclarer.
Weep o mine eyes (John Bennet, 1575-1614)
"Weep O Mine Eyes" a été publié pour la première fois par le compositeur John Bennet (v. 1575-c. 1610) dans sa première collection de madrigaux en 1599.
C'était l'un de ses plus beaux madrigaux populaires, ainsi que l'une des chansons les plus célèbres au niveau international de l'époque. Il est
apparemment basé sur "Flow, my Teares"
de John Dowland. Comme chez Dowland les paroles expriment une intense mélancolie de quelqu'un dont le bonheur a été brusquement brisé et qui désire ne pas être
sauvé de ce sombre désespoir. L'orateur souhaite sa mort en se noyant dans son désespoir, dans ses larmes. L'expression de la mélancolie et les notions d'obscurité,
la négligence, la cruauté du temps, étaient des thèmes utilisés par les auteurs-compositeurs élisabéthains pour préfigurer
le caractère inéluctable de la mort, et restaientt une caractéristique importante de la littérature et de la musique anglaises à l'époque d'Elizabeth I et de
Shakespeare.