Correspondant pour le Journal du Médoc
On me demande souvent pourquoi je participe à l'aventure du Journal du Médoc et quelles sont les motivations qui m'amènent à prendre la plume dans cet hebdomadaire si symphatique. Franchement, depuis mes trois années de collaboration en tant que « correspondant local » sur la commune d'Arsac, même si je ne me suis jamais posé la question … il convient que j'apporte une réponse !
En premier lieu, je pense que la structure réduite du journal, composée de cinq « permanents », m'a séduite car une franche camaraderie entre eux exclue toute bataille d'égo, d'où une atmosphère détendue et conviviale au sein du bureau. Quant à la vingtaine de correspondants sur l'ensemble du Médoc, aucun d'eux n'ayant rien à prouver (car presque bénévoles), il faut voir l'ambiance quand nous nous rencontrons … et en particulier à l'occasion du repas annuel que nous offre notre mentor !
Mais là n'est pas l'essentiel. Pour moi, deux arguments majeurs motivent mon engagement : la satisfaction première est d'écrire, c'est à dire utiliser la grammaire et les mots de notre si belle langue française, jouer avec eux pour illustrer au mieux une situation ou un événement que le lecteur ne voit évidemment pas. Ensuite, rendre compte de situations diverses vécues au jour le jour par les associations, les administrations ou les entreprises, des entités que l'on cotoye tous les jours mais que l'on connaît si peu, explorer leur passé, dire leur présent, extrapoler leur avenir.
Pour finir, une chose est importante pour moi et je suis heureux d'y participer : Pérenniser « l'information papier ». C'est le plaisir de l'odeur du papier et de l'encre d'imprimerie, c'est le plaisir de faire l'effort de tourner les pages, c'est le plaisir de transformer ces « hiéroglyphes » en sentiments et sensations. Que du bonheur !
2020 Bernard Marchand (Arsac)